Namur

 Le cdH se réjouit de l’élaboration de ce plan d’action de la politique intégrée de la Ville de Namur.

Le groupe tient à remercier vivement le Collège et les services pour le véritable tour de force réalisé afin de boucler ce plan en plein été dans des délais extrêmement courts.

Pour la première fois, Namur va bénéficier de montants conséquents du Gouvernement wallon pour son action en tant que grande ville. C’est une reconnaissance de son statut et du rôle que notre ville joue désormais dans le développement de la Wallonie.

Si l’on additionne les montants wallons de la Politique intégrée de la Ville et des Sites à réaménager, à la part communale, ce sont près de 41 millions d’euros qui vont être investis, dans un délai très court, d’ici à 2024, dans un plan d’action ambitieux, cohérent et équilibré. Il s’agit d’une véritable stratégie de relance, comme le veut la Wallonie, après ces mois de confinement, de pandémie et malheureusement tout récemment d’inondations. Ce redéploiement allie les grands projets censés renforcer l’attractivité de la capitale, donc la création d’activités et d’emplois, comme les investissements à la citadelle (théâtre de verdure, stade des jeux), et les réponses à des préoccupations quotidiennes des Namurois et Namuroises, notamment des plus vulnérables, grâce à la création de logements ou la réfection de routes.

Ce plan donnera un coup d’accélérateur à des dossiers qui tiennent à cœur aux Namurois et Namuroises, qui auraient sans doute été relégués sans lui à la fin de la législature voire à la suivante ou bien plus tard encore.

Le cdH s’oppose à la suppression des guichets bancaires

Le cdH est très heureux d’avoir déposé une Motion contre la suppression des guichets bancaires, soutenue par l’ensemble du Conseil communal et votée donc à l’unanimité, en ce Conseil communal « bis » du 30 juin 2021. Il remercie particulièrement le Conseil consultatif communal des aîné.e.s de Namur pour sa précieuse relecture.

PROJET DE MOTION 

Considérant que :

  • le secteur bancaire faisant face à une transformation très rapide de son métier a choisi comme mode d’adaptation la stratégie du cost-cutting avec pour conséquences l’augmentation des frais pour les particuliers et particulières, la compression de l’emploi et la réduction des services aux utilisateurs ;
  • qu'entre 2008 et 2019, le nombre d’agences bancaires en Belgique est passé de 8.259 à 4.684 et que, depuis 2015, près de 1.300 distributeurs automatiques de billets ont disparu du paysage belge ;
  • les banques ont l’intention de poursuivre la diminution drastique du réseau, qui passerait de 5.800 terminaux en 2.500 lieux à 2.400 terminaux en 750 lieux, et que Namur a subi une diminution de 40% de ses agences au cours des 10 dernières années;
  • la répartition de ces agences ou points de contact est très inégale sur le territoire de la commune, et que les moyens de transport en commun existants n'en facilitent pas l'accès et que l’impact de ces fermetures pour les citoyennes et citoyens est d’autant plus grand dans les quartiers et anciens villages mal desservis par les transports publics ;
  • les projets Batopin et Jofico développés par de grandes banques belges ne permettraient plus d’effectuer certaines opérations tels les virements, la consultation des soldes, l’impression d’extraits, etc. ;
  • les banques devraient remplir une mission d’intérêt général, être au service de la population, et que ceci est particulièrement vrai pour Bpost ;
  • la pression est exercée, ces dernières années, par les banques pour inciter leurs clients et clientes à limiter leur venue dans les agences ou leur utilisation des distributeurs automatiques, notamment à travers le développement des applications pour PC ou Smartphone alors que 10 % de la population belge ne disposent pas de connexion internet et que selon une étude de la Fondation Roi Baudouin parue en août 2020, 40 % de la population belge ont de faibles connaissances numériques, un chiffre qui monte à 75 % chez les personnes à faibles revenus, avec un niveau de diplôme peu élevé et chez les personnes plus âgées ;
  • les interventions de l’État belge pour sauver les banques, suite à la crise de 2008, ont été massives ;
  • l’enquête, menée actuellement par le Conseil consultatif communal des aînés et des aînées (CCCA) de Namur, sur les attentes et les besoins en matière de services bancaires - dont les résultats finalisés sont attendus à la mi-juillet - a déjà mobilisé quelque 350 personnes exprimant unanimement leurs préoccupations ;
  • la question du 13 octobre 2020 sur la disparition des distributeurs automatiques dans le faubourg de Salzinnes par Coraline Absil ;
  • la question écrite d’Eliane Tillieux  du 21 janvier 2021 relative à « la disparition d’agences bancaires et à l’accessibilité des distributeurs de billets sur le territoire de la Ville ;

Renforcer la lutte contre le sexisme : une priorité du cdH

Au cours des cinq dernières années, les plaintes pour faits de harcèlement (en rue, sur les réseaux sociaux…) ont augmenté de plus de 40 % à la Police de Namur (347 actuellement pour 246 en 2016). Les plaintes pour sexisme se limitent, elles, à cinq pendant la même période. La Police de Namur étudiera un nouveau dispositif de lutte contre le sexisme, expérimenté à Liège. C’est la réponse donnée par le Bourgmestre suite à la question que Dorothée Klein, cheffe du groupe cdH, a posée, ce 26 janvier au soir, au Conseil de Police. L’élue communale demandait si la Police namuroise pouvait s’inspirer d’une initiative liégeoise, soit un dispositif policier pour lutter contre le sexisme.

A la mi-décembre, en effet, une Namuroise affirmait, dans une publication facebook, avoir été suivie par un individu. Elle mettait en garde les femmes et les filles. Son post a fait à ce point le buzz que la porte-parole de la Police a appelé à déposer plainte plutôt que de lancer l’alerte sur les réseaux sociaux.

C’est malheureusement plus facile à dire qu’à faire. Plus de 9 femmes sur 10 déclarent avoir déjà été victimes de sexisme. Mais l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes enregistre moins de 200 signalements annuels. Le phénomène est banalisé. Mais c’est un feu clignotant, parfois le premier signe d’un comportement de plus en plus violent, d’un engrenage préoccupant.

Il existe pourtant une loi anti-sexisme, depuis 2014, qui punit tout auteur de comportements sexistes d’une peine d’emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 50 à 1000 euros.

Il y a une série de raisons au sous-signalement. L’une d’entre elles est évidemment le problème de la preuve, la parole de la victime contre celle du présumé agresseur, etc.

Permis unique Wierde Eoliennes

Le cdH soutient le plan climat-Energie depuis son adoption en 2015. Il s’agit, pour notre groupe, d’une conviction profonde, d’un engagement clair en faveur de modes de consommation plus respectueux de l’environnement, de choix alternatifs d’énergies et de mesures limitant le réchauffement climatique.

En tant que capitale de la Wallonie, nous estimons que Namur doit jouer un rôle spécifique, d’exemplarité.

Le groupe cdH apprécie que le plan climat-Energie ait prévu que tout projet éolien développé sur le territoire namurois doive venir au Conseil communal, que les conseillers et conseillères soient invités à émettre leurs remarques et propositions.

Le cdH s’est aussi toujours dit favorable au « petit éolien » le long des autoroutes.

Mais revenons au cas précis du permis unique à Wierde. Une enquête publique est en cours. Un dossier étoffé est consultable sur le site de la Ville. Une étude d’incidences a été réalisée. Une réunion conjointe des commissions communales de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme s’est tenue le 2 décembre dernier. Ces différentes initiatives ont permis de fournir des réponses à un certain nombre d’inquiétude, d’objections et d’interrogations relatives, par exemple, à la migration des oiseaux, l’exploitation des minéraux rares et la face cachée des énergies vertes, pour reprendre le titre d’une émission de télé, etc.

Le groupe cdH pense toutefois que la réflexion doit se poursuivre. Il espère que les débats d’aujourd’hui inciteront encore davantage de citoyens et citoyennes à s’exprimer dans le cadre de l’enquête publique. En effet, si tous les Namurois et Namuroises sont censées avoir reçu un avis relatif à l’enquête publique, force est de constater que ce simple A4, fort peu voyant, n’est pas parvenu ou a « échappé » à un certain nombre d’entre eux. Nous le regrettons et nous comptons sur la médiatisation de ce Conseil mais aussi sur la presse pour relayer l’information.

Par ailleurs, le groupe cdH n’est pas insensible aux inquiétudes légitimes du voisinage qui doivent être entendues. A Wierde, nous sommes dans des paysages et à proximité d’un patrimoine qui mériteraient d’être classés, parmi les plus beaux de Namur.

L’électricité fournie par ces deux éoliennes, qui correspond, selon l’étude d’incidentes, à la consommation de quelque 2700 foyers, ce qui reste modeste notamment par rapport à l’industrie que l’on sait extrêmement énergétivore, ne constitue-t-elle pas un bénéfice fort limité sur le plan environnemental par rapport à l’importance des dégâts paysagers occasionnés, par exemple ?

Le groupe cdH souhaite vivement que d’autres pistes soient approfondies parallèlement : il se réjouit que la Ville ait soutenu et continue à soutenir des initiatives d’éolien citoyen comme à Temploux. Il défend aussi l’idée d’un développement accru du photovoltaïque et de l’énergie hydraulique, en lien avec les cours d’eaux qui traversent la ville. Sans oublier la sensibilisation à l’utilisation rationnelle et les économies d’énergie.

Pour gagner le pari vert, le déploiement des « énergies douces » doit, pour le cdH, se développer en cohérence avec la physionomie de la Ville et en adhésion avec nos citoyens et citoyennes.

Dorothée Klein

Plan de relance

Depuis le début de la crise sanitaire, les pouvoirs locaux ont démontré qu’ils constituaient les maillons forts de notre paysage institutionnel. Ce qui est apparu clairement en mars dernier se confirme aujourd’hui, au moment si crucial de la relance, dans des circonstances que l’on aurait toutefois espérées plus favorables d’un point de vue sanitaire.

8,6 millions, ce n’est pas rien. Le groupe cdH salue l’attitude volontariste du Collège. Une bonne gouvernance, une gestion saine des finances publiques ont permis d’être au rendez-vous à des moments cruciaux pour les Namurois et les Namuroises.

Le groupe cdH pense particulièrement aux commerçants et commerçantes, parmi les plus impactés par le confinement et un déconfinement lent et laborieux. Le groupe cdH remercie le Collège pour sa politique d’allègements fiscaux et non fiscaux mise en place très rapidement encore au printemps dernier pour soutenir le commerce. Notre groupe apprécie que ce soutien se poursuive aujourd’hui notamment grâce :

  • au programme Impulse, cet encouragement à la création…
  • au chèque « corona » octroyé à l’ensemble des agents de la Ville, de la Police et du CPAS : 120 euros auxquels s’ajoutent 30 euros en Lumsous, la monnaie locale, tout un symbole, pour soutenir le circuit court,
  • etc.

Le commerce, c’est aussi la vie dans notre cité, un peu d’humanité, des liens sociaux qu’il faut malgré tout continuer à entretenir.

Les acteurs culturels et de l’événementiel qui nous manquent tant seront également soutenus. Ce sont sans doute les plus sinistrés de cette crise sanitaire. Des aides directes sont prévues, au-delà du maintien des subsides annuels et en plus de la distribution de tickets « articles 27 » pour les publics et particulièrement les enfants plus précarisés.

La jeunes et les enfants sont d’ailleurs logiquement ceux qui devraient le plus bénéficier de ce plan de relance au travers du soutien aux clubs sportifs, par exemple, mais plus particulièrement encore grâce à l’anticipation de grands travaux dont :

  • la rénovation intérieure du champ Ha à Malonne et sa mise en conformité,
  • les vestiaires à l’Arquet,
  • l’aire multisports des Balances,
  • le circuit code de la route au Parc attractif Reine Fabiola,
  • les infrastructures scolaires, plus particulièrement des sanitaires eu égard aux mesures d’hygiène renforcées en raison du Covid, mais d’autres travaux aussi dans les écoles à Loyers, Temploux et Wépion en matière de menuiseries et de ventilations.

Je voudrais saluer l’effort particulier en matière d’équipement numérique de nos écoles, une évidence depuis le confinement, et plaider pour une attention redoublée à la fracture numérique, à l’utilisation par tous les publics sans distinction de genre.

Le Collège a aussi pensé que le monde d’après devait bénéficier d’une mobilité plus douce grâce à un réseau amélioré et des voitures électriques partagées.

Le soutien à la relance risque encore malheureusement d’être nécessaire pendant quelque temps. C’est le prix à payer à un monde d’après que l’on espère meilleur et plus humain.

 

Zone de Police

Le groupe cdH souhaite saluer l’effort particulier réalisé en matière de renfort de personnel, sur fonds propres, ce qui est un geste volontariste et le résultat d’une bonne gestion financière.

Engager 19 agents supplémentaires, cela correspond quand même à 5 % des effectifs globaux !

Le renforcement de la brigade urbaine à pied (7 policiers) dans la Corbeille et à Jambes devrait contribuer à combattre le sentiment d’insécurité de certains Namurois et Namuroises, tout comme l’engagement de deux personnes supplémentaires, un maître-chien renifleur de coke et un agent enquêteur stup, spécialisés dans la lutte contre les stupéfiants qui minent la quiétude en centre ville.

 

Dorothée Klein


 

Des rues vidées

Charlotte Bazelaire, 
présidente de la Gestion Centre-ville GAU

Des rues vidées, des spots éteints, des portes fermées, des "bonjours" dans le vide, des dimanches suivis de dimanches… personne ne l'avait vécu, personne ne l'avait jamais imaginé. Cela dépasse l'entendement et dépasse les mots.

En tant que présidente de la Gestion Centre-ville GAU, j'avais envie de faire ce petit mot pour, non seulement, dire à quel point je vous remercie toutes et tous chers membres du collège ainsi que tout le personnel administratif, pour ce que vous avez fait durant le confinement, votre réactivité et votre engagement. Merci du fond du cœur. Et j'avais aussi envie de remercier toute l'équipe de GAU et souligner le travail continu et soutenu de Sylvie, Sandrine, Katou et Laeticia.

A cette citation de crise, ces dames ont répondu rapidement, intelligemment et avec leurs moyens pour que notre centre-ville esseulé physiquement, en vive de plus belle sur les réseaux sociaux. Je sais que cela ne compensera pas les ventes perdues par les commerçants, que cela ne payera pas leurs loyers ni leurs employés. Je sais aussi que certains diront que nous n'avons pas fait assez, que nous aurions dû faire comme ceci ou faire cela. Que penser d'autre quand on se retrouve au bord de la faillite, quand on a perdu toutes ses économies et qu'il faut repartir à zéro… Pour ma part cependant, je vous assure que, dès l'annonce des fermetures, ces dames de GAU n'ont eu de cesse que de trouver des solutions pour être au plus près de nos commerçants et les soutenir au mieux.

Dans cette optique, Sylvie a donc guidé son équipe pour être leur relais auprès de la Ville, transmettre leurs attentes, leurs peurs, leurs questions auprès de notre échevine et son cabinet et travailler conjointement avec celui-ci pour maximiser les efforts et non pas diviser les actions. Je remercie encore le collège et plus particulièrement Madame Scailquin pour les efforts, le soutien et les mesures prises en faveurs des commerçants.

Sachons cependant, vous comme moi, comme GAU, que ce n'est qu'un début. On le voit bien en effet, quelques jours après la réouverture d'une partie des commerces, on est bien loin de l'affluence escomptée. Notre vigilance ne doit pas faiblir. Sans oublier l'HoReCa qui a tant souffert et qui souffre encore. Ce secteur DOIT être un point de votre attention…

Enfin, car j'en suis bien consciente et car je ne voudrais pas que ce discours soit trop étriqué, je me rends bien compte que :

  • Namur c'est un centre-ville mais pas que.
  • Namur ce sont des commerçants mais pas que.
  • Namur ce sont des habitants, ce sont des indépendants, des étudiants, c'est de la culture, du tourisme, ce sont des administrations, ce sont des hôpitaux, des écoles et des facultés, ce sont des clubs sportifs, des asbl, c'est un CPAS, ce sont des personnes plus démunies, ce sont d'extraordinaires actions solidaires et bénévoles, c'est une citadelle, des parcs et des arbres, …enfin, ce sont des hommes et des femmes marqués par cette crise inédite. Nos efforts à toutes et tous NE SONT PAS TERMINES et DOIVENT continuer. Espérons que tout ce qui a été fait ne le fut pas en vain et que demain se nourrira de cette crise pour prendre des mesures FORTES et SOUTENANTES pour chacun de ces acteurs.

 

Le cdH salue le Plan zonal de sécurité et attire l'attention sur les violences faites aux femmes

Le cdH a remercié vivement le Chef de corps, Olivier Libois, pour la présentation du Plan zonal de sécurité 2020-2025 et tout le travail effectué.

Les priorités assignées à notre Police pour 6 années, consignées dans ce document volumineux, est le résultat d'un an de travail, à partir du Plan national de sécurité, mais aussi de la compilation et de l'analyse d'une série de données démographiques, sociologiques, d'évaluations statistiques... qui sont autant d'indicateurs précieux sur l'évolution des infractions et délits à Namur.

Les statistiques révèlent aussi une augmentation de l'activité policière : plus de visites, plus d'arrestations judiciaires et administratives...

La Police est de plus en plus sollicitée et le cdH en a profité pour remercier l'ensemble des policiers et policières de Namur.

Dans les quatre priorités externes, le groupe cdH relève avec attention et intérêt qu'a été choisie la sécurité routière et, en particulier, le problème préoccupant de la conduite sous influences d'alcool et/ou de drogues.

Le groupe salue aussi la volonté d'organiser tout au long des mois et années à venir des réunions citoyennes dans le cadre d'un plan d'action par village pour solutionner les différentes problématiques spécifiques liées à la sécurité routière à chaque entité. Ce dialogue avec les riverains et riveraines est crucial et les conseillers et conseillères cdH s'engagent à y participer et à soutenir activement ce processus.

La 2e priorité que s'est assignée la Police à savoir la lutte contre le trafic des stupéfiants témoigne aussi d'une prise en considération d'un phénomène grandissant que la Police prend à bras le corps. Cela doit être de nature à rassurer davantage les Namurois et Namuroises.

Le cdH apprécie la décision de donner une priorité à la lutte contre la criminalité de rue et les bandes urbaines qui concernent plus particulièrement certains quartiers de Namur mais aussi de certains villages.

Enfin, la lutte contre les incivilités, contre la consommation d'alcool sur la voie publiques et pour le maintien de la propreté publique (notamment, la lutte contre les dépots clandestins), répond certainement à une demande pressante de l'ensemble des Namurois et Namuroises.

En ce qui concerne la priorité interne consignée dans le Plan zonal de sécurité, à savoir le plan d'optimalisation, le cdH relève particulièrement l'importance qui devra être accordée à la qualité de l'accueil du citoyen et de la citoyenne par la Police. C'est surtout l'accueil de toute 1ère ligne qui doit faire l'objet de la plus grande attention. Malgré des conditions de travail certainement difficiles de stress et de surcharge, le Namurois et la Namuroise doivent se sentir écoutées au téléphone, au guichet, sans avoir le sentiment qu'on le (ou la) dissuade de porter plainte.

C'est particulièrement important et sensible en matière de différents familiaux, de violences intrafamiliales et conjugales.

Namur a la chance de compter des assistantes de police qui effectuent un travail d'écoute de qualité et sont rapidement mobilisées. Mais elles ne se trouvent pas au guichet d'accueil qui ne fait pas toujours preuve de la même empathie.

La cheffe de groupe a toutefois regretté que les violences intrafamiliales n'aient pas été retenues comme une priorité.

Le Groupe cdH à la Ville de Namur dénonce la fermeture de 17 maternités et particulièrement la plus proche, celle d'Auvelais, en lien avec le CHR.

Le cdH dénonce aussi la brutalité de l'annonce, puisque le personnel soignant concerné a apparemment appris l'information par la presse. Les inquiétudes sont légitimes. Du côté des soignants mais aussi des futures mamans.

Après la décision, voici quelques années, de réduire la durée du séjour en maternité, le cdH relève que la mesure touche à nouveau en priorité les femmes, en tant que patientes et professionnelles, ainsi que les plus vulnérables, soit les enfants.

Le rapport du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) et la ministre n’ont examiné la situation des maternités que sur base des accouchements. C’est donc oublier une part non-négligeable du reste du travail réalisé : le suivi en consultation des femmes enceintes, l’accompagnement pré et post-natal, le suivi rapproché des grossesses à problèmes,... Les futures mamans doivent parfois se rendre plusieurs fois par semaine à la maternité pour un suivi rapproché. Leur dire qu’elles n’auront qu’à aller plus loin et se débrouiller, c’est brutal et inopportun.

Enfin, la fermeture des maternités risque d’entraîner celle de services de gynécologie, de néonatalogie et de pédiatrie. Evidemment, cette mesure concerne un autre niveau de pouvoir que le nôtre, ici, à la Ville de Namur. Le cdH soutient néanmoins la Motion soutenue par l’ensemble du Conseil, face à la brutalité de l'annonce qui, si elle se confirmerait, aurait inévitablement des répercussions sur les maternités namuroises. En voici l’extrait final :

Le Conseil « (…) sur proposition du Collège du 21 janvier 2020,

  • S’oppose avec la plus grande des fermetés à la fermeture de la maternité sur le territoire de l’arrondissement. (…)
  • Invite le Gouvernement fédéral à considérer le rôle social, de proximité et public que joue la maternité d’Auvelais auprès de la population de son bassin de vie et pas uniquement sa rentabilité financière.
  • Charge Monsieur le Bourgmestre de transmettre cette motion à Monsieur le Président de la Chambre, à Madame la Première Ministre, à Madame la Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique ainsi qu’aux différents Chef.fe.s de groupes parlementaires et Président.e.s de parti. »

Le groupe cdH tient à remercier vivement les services de la Ville de Namur et le Collège pour la confection du budget ordinaire et extraordinaire 2020.

Le groupe cdH soutient les choix posés et décisions prises par la majorité qui permettent, dans un contexte difficile, de répondre aux besoins des Namurois et des Namuroises, de leur assurer des services publics de qualité : nous nous réjouissons particulièrement du soutien sans faille de la Ville au CPAS, par exemple, afin de garantir une offre de maisons de repos et de soins, des aides sociales légitimes, etc.

Le cdH salue également la volonté du Collège de trouver des marges pour financer des projets d'envergure qui assoient Namur dans son statut de capitale.

Ainsi, nous nous félicitons de la fin des travaux programmée, dès l'an prochain, concernant le Pavillon numérique en haut de la citadelle et de l'équipement du Nid (abréviation pour Namur intelligente et durable), lieu d'informations et de débats, laboratoire de la Ville de demain, à la pointe de la Confluence. Grâce à ces deux projets, Namur confirme son ambition de smart city et développe deux arguments de poids touristiques, qui devraient permettre de doper l'activité économique.

En matière de mobilité, le groupe cdH est particulièrement satisfait qu'un budget ait été dégagé pour la réalisation d'un plan trottoirs : c'est la première fois que Namur se dotera un tel plan et répondra ainsi à une préoccupation majeure de bien des citoyens et des citoyennes, tout en contribuant à améliorer et encourager les modes dits « doux » en matière de déplacements, face à l'urgence climatique. L'augmentation de la subvention à l'asbl Provélo devrait améliorer un autre mode de déplacement doux.

« En l'espace de 20 ans, les maisons à Namur ont vu leur prix augmenter de 158 % passant de près de 84 000 euros en 1997 à près de 217 000 en 2017. »

Cette phrase, extraite du Profil local de santé qui nous a été présenté, le 22 octobre dernier, lors du Conseil communal CPAS conjoint, résume, à elle seule, l'ampleur du défi pour permettre à chaque Namurois et Namuroise à trouver un logement sain en adéquation avec ses besoins.

Pour garder sa population ou mieux la voir croître, Namur doit avoir une offre de logement qui rencontre ses attentes avec une attention particulière pour les personnes les plus précarisées et vulnérables, mais aussi pour les classes moyennes et les jeunes familles.

Il faut aussi une politique qui tienne compte des évolutions de société, des demandes particulières des familles au pluriel, soit des familles monoparentales, des familles recomposées...

Forte d'une trentaine de pages, la déclaration de politique du logement qui nous est présentée aujourd'hui atteste de la volonté du Collège de relever le défi.

Le groupe cdH se réjouit de la continuité des actions menées ou entamées sous la précédente législature, particulièrement celles qui semblent les plus prometteuses.