Le cdH se réjouit de l’élaboration de ce plan d’action de la politique intégrée de la Ville de Namur.
Le groupe tient à remercier vivement le Collège et les services pour le véritable tour de force réalisé afin de boucler ce plan en plein été dans des délais extrêmement courts.
Pour la première fois, Namur va bénéficier de montants conséquents du Gouvernement wallon pour son action en tant que grande ville. C’est une reconnaissance de son statut et du rôle que notre ville joue désormais dans le développement de la Wallonie.
Si l’on additionne les montants wallons de la Politique intégrée de la Ville et des Sites à réaménager, à la part communale, ce sont près de 41 millions d’euros qui vont être investis, dans un délai très court, d’ici à 2024, dans un plan d’action ambitieux, cohérent et équilibré. Il s’agit d’une véritable stratégie de relance, comme le veut la Wallonie, après ces mois de confinement, de pandémie et malheureusement tout récemment d’inondations. Ce redéploiement allie les grands projets censés renforcer l’attractivité de la capitale, donc la création d’activités et d’emplois, comme les investissements à la citadelle (théâtre de verdure, stade des jeux), et les réponses à des préoccupations quotidiennes des Namurois et Namuroises, notamment des plus vulnérables, grâce à la création de logements ou la réfection de routes.
Ce plan donnera un coup d’accélérateur à des dossiers qui tiennent à cœur aux Namurois et Namuroises, qui auraient sans doute été relégués sans lui à la fin de la législature voire à la suivante ou bien plus tard encore.
Si les touristes sont visés, ce sont d’abord les Namurois et les Namuroises qui sont au cœur de cette stratégie qu’ils habitent les quartiers densément peuplés du centre Ville, comme les villages plus périphériques. Les urgences du moment font également l’objet de priorités, en matière de mobilité comme de lutte contre le réchauffement climatique.
Le cdH apprécie le pragmatisme du Collège, sa bonne gouvernance et sa gestion parcimonieuse des deniers publics qui consistent notamment à recycler des projets parfois anciens.
Les défis qui attendent Namur sont nombreux et l’on n’oublie pas qu’il faut garder des moyens pour faire face par exemple aux changement et aléas climatiques, dont on particulièrement souffert de trop nombreux ménages, en juillet dernier. Le groupe du cdH souhaite, ce soir, avoir une pensée particulière pour toutes les personnes victimes des inondations tout en remerciant le Collège d’y consacrer un Conseil entier la semaine prochaine.
Aménagement d’un parc en plein cœur de ville, à côté de cet Hôtel de Ville, la végétalisation de la cité… Je ne vais pas à mon tour faire l’inventaire de tous les projets, mais juste en épingler quelques uns parmi d’autres.
Répondre au défi climatique, pour une Ville, c’est d’abord montrer le bon exemple. Le cdh se réjouit des projets de rénovation énergétique de bâtiments communaux, de la piscine de Jambes, de différents halls sportifs et centres socioculturels, notamment, à la Plante, à Plomcot, à Saint-Marc, etc.
Très attaché à son cœur de Ville et à la dynamique de ses actrices et acteurs locaux, le cdH se réjouit aussi de la création d’une halle aux produits locaux qui permettra de valoriser les fruits du travail de nos agriculteurs et agricultrices, les produits frais et les circuits courts. L’aménagement de la place de la station, l’extension du piétonnier vont accroitre de façon substantielle l’attractivité et la convivialité de notre cité.
La rénovation de nombreuses aires de jeux poursuit, quant à elle, l’objectif d’accroitre la cohésion sociale tout en exprimant l’attention aux familles et aux plus jeunes de la cité.
Enfin beaucoup de Namurois et Namuroises apprécieront que des routes soient refaites. Je pense particulièrement aux riverains et riveraines de la route de Spy et de la rue Grosjean, à Temploux, qui attendaient cela depuis des lustres, ainsi qu’évidemment aux Belgradois et Belgradoises dont l’aménagement de la place do Bia Bouquet est promis depuis… les années 1970. On peut dire qu’ils et elles ont été patients.
Il reste évidemment à souhaiter que l’essentiel de ces projets aboutissent réellement puisque l’on sait qu’il y a une sur-programmation et surtout que ces projets fassent l’objet d’une véritable participation, co-construction avec le voisinage.