Namur

Les premiers logements nés du partenariat privé-public arrivent sur le marché immobilier namurois. Cette inauguration fait suite à l'engagement logement initié en 2015 par la Ville de Namur et répond à l’appel lancé par l’Union Wallonne des agences immobilières sociales. Le mardi 24 janvier 2017 à 11h, en présence des promoteurs et de Baudoin Sohier, Stéphanie Scailquin, Echevine de la Cohésion sociale, du Logement, de l'Urbanisme et de l'Egalité des chances inaugurerait les appartements prêts à être loués, Chaussée de Waterloo, à Namur.

Stéphanie Scailquin soutient le dynamisme des promoteurs qui mettent sur le marché des logements de toutes tailles. En parallèle, la Ville de Namur doit répondre à la demande de la Wallonie, sous peine d’être sanctionnée financièrement, et atteindre ces 10% de logements publics pour les personnes qui en ont besoin. L’enjeu de sa politique est bien à la fois de soutenir les investisseurs à Namur et en même temps, de faire de ces promoteurs des partenaires dans ce challenge du logement pour tous. Cette solution porte le nom d’Engagement logement.

Grâce à un subside provincial, la Ville de Namur a ouvert 4 haltes BBBus (Plomcot, Jambes, Hastedon et Balances).

Ces haltes s'occupent des bébés mais elles ont aussi un autre rôle, essentiel, pour les mères et les familles.

Certaines femmes, dans les quartiers se trouvent dans des situations précaires, dans des cercles sociaux restreints, s'excluant des quelques activités qui leur sont permises parce que leur bébé ne peut pas être accueilli, pour quelques heures même, par un tiers.

Objectif atteint !

Samedi 10 décembre dernier, aux Jardins du Maïeur, la générosité de tous était au rendez-vous : pas moins de 605 lettres pour soutenir Su Changlan lors du Marathon des Lettres.

De même pour la marche aux flambeaux: plus d'une centaine de citoyens ont rejoint les militants d'Amnesty International pour défendre les droits humains.

Pour rappel: A la demande des groupes d’Amnesty Namur, la Ville de Namur s’est engagée une nouvelle fois à l’égard d’une personne privée de ses droits humains et souhaite soutenir en particulier une femme : Madame Su Changlan. L’histoire de cette prisonnière chinoise est tristement exemplaire de nombreux types de violations de droits humains en Chine. De plus, cet engagement s’intègre dans le combat de la Ville pour l’égalité des chances et du droit des femmes. Ce soutien, est mené de front grâce à la plateforme Namur’elles et le plan Namur MIX’CITE.

Le 25 novembre est la Journée internationale de lutte contre les violences intrafamiliales. Depuis dix ans le Service de Cohésion sociale organise les semaines de prévention des violences intrafamiliales. Cette année, à l’initiative de l’échevine Stéphanie Scailquin, une action spécifique à l’égard des couples d’adolescents est menée pour les sensibiliser au respect. 8000 bracelets sont distribués, une page Facebook « Namur as-tu ton bracelet » #loveisrespect a été créée.

A l’initiative des échevins Stéphanie Scailquin et Baudouin Sohier, la Ville de Namur a adhéré au réseau « Ville Amie Démence ».

La charte a été signée ce jeudi 24 novembre 2016. 

Concrètement, deux agents référents démence (CPAS et Ville) sont à la disposition des citoyens afin d’orienter les personnes atteintes d’Alzheimer ainsi que leurs proches vers les services d’aide disponibles à Namur. Leurs missions consistent à recenser l’ensemble des services et organismes aptes à répondre aux besoins d’un patient, d’un proche ou d’un professionnel concerné par la démence, proposer une écoute, une information et une orientation de proximité à toute personne en demande, être disposé à entrer en contact avec toute personne en demande au sein d’un guichet à l’Hôtel de Ville, ou au CPAS, donner une visibilité maximum au rôle de l’agent Proxidem, auprès des citoyens.

Sur proposition de Stéphanie Scailquin, la Ville de Namur a adopté lors du Conseil communal du jeudi 17 novembre dernier, une motion de soutien en faveur de Su Changlan. Cette prisonnière chinoise est privée de ses droits pour avoir milité en faveur de la démocratie et des droits des femmes en Chine.

« Grâce à son statut de capitale, la Ville de Namur peut largement influer sur le maintien en vie d’une personne menacée. C’était donc une volonté de la Ville de s’associer à Amnesty International pour cette cause », explique Stéphanie Scailquin.

Cette année encore, la Ville de Namur s’engage à nouveau auprès d’Amnesty International pour fêter les droits humains et sera le 10 décembre prochain « Ville Lumière ». Au programme de cette journée :

Complexe, avec des enjeux multiples tant économiques, que sociaux, environnementaux ou de mobilité, la problématique de la division de logement méritait d’être analysée. Le Pôle académique namurois et la Ville de Namur ont mené l’enquête et invitaient les namurois, riverains, étudiants et professionnels de secteur lors d’une conférence ce jeudi 22 septembre à 18h30 à l’UNamur.

Rappel de la démarche 

Suite à divers constats faits par les riverains, par les comités de quartiers et par l’administration, la problématique de la division de logement méritait d’être analysée. Comme déjà annoncé, la stratégie mise en place par les Services communaux du Logement et de l’Urbanisme comportait 4 volets  pour cette analyse:

  1. une concertation avec les citoyens via les comités de quartier et la prise en compte de leur ressenti;
  2. le test d’une ligne de conduite avec la publication d’un guide « Guide de bonnes pratiques d’urbanisme - Division d’immeubles existants en plusieurs logements » ;
  3. un relevé  de la situation de terrain à travers un échantillonnage de rues concernées par le phénomène  réalisé par l’administration communale;
  4. une analyse de l’offre et de la demande de logement étudiant à travers une enquête auprès du public cible : les étudiants des Hautes écoles et de l’Université namuroise.

La saison d’ouverture du terrain des Gens du voyage a pris fin, ce 31 octobre 2015. L’heure est au bilan de cette première saison d’occupation.

La nouvelle aire a été appréciée par les Gens du voyage pour la qualité de son infrastructure, l’aspect pratique du terrain et l’accueil offert par la Ville de Namur sur place. Sept groupes ont occupé les lieux pour un total de 75 caravanes. 

« La Ville de Namur se réjouit que la nouvelle aire ait rempli ses missions et que le bilan de sa première année soit positif tant pour la Ville que pour les gens du voyage que pour les riverains de Lives-sur-Meuse. »
Stéphanie Scailquin

Les objectifs de départ consistaient en l’accueil des Gens du voyage, notamment des enfants, dans des conditions conformes à la dignité humaines et aux Droits de l’Homme ; et de mieux gérer et encadrer ces populations sur le territoire communal. Sur ces points, l’aire a rempli son rôle d’accueil et d’accompagnement. Un autre objectif de départ était de mettre fin aux implantations sauvages de groupes de caravanes un peu partout dans la commune, sur ce point également, aucune expulsion n’a dû être menée durant la saison. 

Depuis de nombreuses années, le Plan Hiver de la Ville de Namur mobilise particulièrement les équipes du Service de Cohésion sociale dans l’objectif d’apporter une attention spécifique à un public défavorisé et rendu encore plus vulnérable par des conditions climatiques difficiles. Cette année encore, les équipes sont prêtes.

Le Plan Hiver s’inscrit dans la continuité d’un travail de fond, un accompagnement mené 365 jours/an par les équipes de terrain. Ainsi, il faut le rappeler l’Abri de Nuit, l’Equipe de soutien technique, les assistants sociaux, les travailleurs sociaux de proximité, le soutien psychologique de D’Pause et le Dispositif d’Urgence sociale (DUS) travaillent toute l’année. 

« Le Service de Cohésion sociale et sa cellule solidarité, c’est un travail de tous les jours ! L’hiver est une période plus délicate en raison des températures basses mais l’humidité est parfois encore plus problématique. L’accompagnement sur le long terme est essentiel. Beaucoup de personnes sont encore surprises quand je dis que l’Abri de nuit est ouvert et fortement fréquenté toute l’année ! »
Stéphanie Scailquin

Le Plan Hiver consiste en un renfort de moyens et de personnes en vue de conditions climatiques plus difficiles. Voici ce que la Ville de Namur a mis en place pour son Plan Hiver 2015-2016 :

L’aire d’accueil pour les gens du voyage de Lives-sur-Meuse a été inaugurée ce 31 mars. Une première du genre en Province de Namur.

On l’attendait depuis longtemps, cette fameuse aire d’accueil pour les gens du voyage dans la Ville de Namur. Près de 10 ans qu’on en parle. Cette fois, on est au bout du tunnel. Une toute nouvelle aire d’accueil, digne de ce nom, est désormais accessible à Lives-sur-Meuse, entre Namur et Andenne. C'est Maxime Prévot, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, à l’époque Échevin de la Cohésion Sociale, qui avait initié ce projet en 2007 déjà. Aménagée sur un terrain de 30 ares, l’aire d’accueil peut recevoir une petite quinzaine de caravanes, soit le type de rassemblement le plus courant. Les familles désireuses de s’y installer devront prévenir préalablement avant leur arrivée. Elles pourront s’approprier les lieux pour un séjour de maximum 15 jours.

Les travaux pour transformer l’ancien camping en aire d’accueil auront duré un an.

Tanguy Auspert, Premier Échevin en charge du Patrimoine et Stéphanie Scailquin, Échevine de la Cohésion sociale dont les services assurent la gestion de l'aire d'accueil, sont très heureux de voir ce projet aboutir et se réjouissent déjà d’accueillir les premiers occupants. Des occupants qui pourront, enfin, être accueillis dans des conditions conformes à la dignité humaine.

Des aînés s’engagent pour la qualité de vie de leurs pairs

On désigne par "Conseil consultatif communal des aînés" (CCCA) l’organe représentant les aînés qui formule des avis à destination des autorités communales. En cette année de 20ème anniversaire, sa composition a été renouvelée et il a été installé officiellement ce 7 avril 2014 pour une période de 3 ans.

Madame, Monsieur, Chers membres du CCCA, 

Je suis particulièrement heureuse de vous souhaiter la bienvenue à cette première réunion du conseil consultatif communal des aînés.

C’est un moment particulièrement enthousiasmant que celui où l’on lance l’action d’un groupe citoyen, c’est le moment des idées, des projets et des possibles.

Le conseil des aînés est fondamental à mes yeux. 

L’avis des ainés a été sollicité de tous temps et dans toutes les cultures.  Du conseil des sages à l’arbre à palabres, c’est l’opinion des aînés qui permet d’évoluer au bénéfice de l’expérience des plus anciens, d’éviter de réitérer les erreurs passées et de choisir la voie innovante la meilleure. Le progrès ne nait que de l’expérience.

Le monde virtuel, connecté, dans lequel nous évoluons aujourd’hui semble avoir perdu de vue cette ressource fondamentale de l’opinion des aînés. D’aucuns fantasment qu’en croisant chiffres et données, on aboutira toujours à la bonne décision. Et parler d’expérience ou de simple bon sens peut sembler complètement anachronique face aux solutions formatées, aux applications et aux procédures sensées baliser nos actions.

Une société humaine, la cohésion sociale, le cœur battant d’une cité ne sont pourtant pas que le résultat de projections et de calculs.

C’est avant tout le résultat d’un partage et d’une rencontre sur un territoire donné.

On nous répète que les aînés sont aujourd’hui de plus en plus nombreux. Presque trop nombreux si l’on décrypte certains discours : on parle de la charge du vieillissement, du poids des aînés …au point que cela suscite un vague sentiment de malaise, presque de culpabilité. D’autres approches  envisagent de rentabiliser au maximum cette population vieillissante : travail au-delà de l’âge de la retraite, bénévolat, habitat partagé, maintien à domicile.

Vous l’avez tous constaté, on parle beaucoup de politique des aînés sans toujours questionner les aînés eux-mêmes.

Mais, notre enjeu est aussi d’entendre les aînés sur ce qui ne les concerne pas exclusivement, mais qui peut faire évoluer toute notre ville dans le sens du mieux vivre, et surtout du mieux vivre ensemble.

Cela vos actes de candidature à ce conseil en sont le premier témoignage. Vos préoccupations vont bien au-delà de vos intérêts personnels mais incluent l’avenir des enfants, des parents au travail, des petits enfants.

Plus que toute autre catégorie de population, les aînés sont solidaires. Certains diront que c’est parce qu’ils ont le temps.

Je crois que c’est mal connaître vos agendas à tous. Les aînés d’aujourd’hui assument encore souvent de façon partielle ou totale les services à leurs parents ainsi qu’à leurs enfants et petits-enfants. Ils sont le rouage invisible, indispensable et gratuit de notre société. Pour ma part, je crois plutôt que l’âge à cette vertu de ramener les hommes et les femmes à l’essentiel, l’intérêt collectif, la relation à l’autre.

Vous êtes tous des citoyens déjà engagés au service et avec les autres. Issus de différentes associations namuroises, vous incarnez la diversité tant de nos quartiers namurois que de notre société. 

Je me réjouis aussi de la parité homme/femme à laquelle nous avons abouti dans ce conseil.

Nous ouvrirons nos débats à des invités car si une commission représentative implique des choix, et que ces choix ont été basés sur la diversité, je ne souhaite pas mettre de limite aux idées et aux expressions.

En faisant acte de candidature vous avez marqué votre intérêt pour plusieurs thématiques qui je l’espère déboucheront sur des discussions en commissions riches et constructives.

Beaucoup se disent, et c’est un classique, préoccupés par la sécurité.

Notre ville n’est pas particulièrement criminogène, grâce à l’excellent travail de nos services de police et de cohésion sociale.

Toutefois, l’enfer est souvent dans le détail : un éclairage défaillant, un groupe un peu  bruyant…

L’absence de sécurité est une atteinte à la liberté.  A ce titre, l’action de sécurité est prioritaire. Nous serons attentifs à vos conseils.

L’aménagement de l’espace public est aussi au cœur de vos préoccupations : la mobilité des aînés, mais aussi de tous les citoyens doit être un chantier intergénérationnel et intermodal. L’espace public de certaines parties de notre ville connait et connaitra ces prochaines années chantiers et mutations en profondeur. Il y aura fort à faire autour de ce thème.

Vous avez suggéré une réflexion sur le logement, sujet qui me tient particulièrement à cœur en tant qu’Echevine du logement. Logement solidaire, aménagé ou intergénérationnel sont encore un peu contraints par la réalité économique, fiscale, juridique et les règles d’urbanisme : des solutions innovantes sont à créer, partager, promouvoir. Un beau débat se profile et nous pourrons je l’espère, le documenter grâce à notre plateforme du logement.

Directement lié à la qualité du logement, la problématique du maintien à domicile vous touche. Rester à domicile, c’est un défi économique et démographique : les maisons de repos ne pourront accueillir tout le monde. C’est aussi un défi de santé publique : on vit plus longtemps et en meilleure santé chez soi. Cela implique des travaux, des projets, de l’aide au quotidien, un calendrier d’actions. 

Voilà brièvement développées, quelques pistes de réflexion, je ne doute pas que des débats naitront d’autres idées et je m’engage à rester, en tant qu’échevine de la cohésion sociale, à l’écoute de vos débats.

Stéphanie Scailquin,
Echevine de la Cohésion sociale, du Logement et de l’Egalité des chances.

 

Le logement, une priorité concrétisée de l’échevinat du Logement de la Ville de Namur :
plus de 7.000.000 € de subsides wallons pour le logement public à Namur.

Enfin un rayon de soleil dans le ciel immobilier namurois pour les familles les plus faibles économiquement ! Ce 3 avril, le Gouvernement Wallon s’est prononcé sur le programme d’ancrage communal proposé par la Ville de Namur.

Pour rappel la ville de Namur avait introduit fin septembre 2013 une série de projets en vue d’une subvention pour les opérateurs de logement public sur son territoire. Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre …cela aurait pu être le thème de cette version  2014 du programme d’ancrage. Pour la première fois un « droit de tirage »  avait été fixé pour chaque commune …un peu décourageant si l’on sait que pour Namur l’application de la formule légale garantissait ... 12 logements !

A l’appel de l’Echevine du Logement, Stéphanie Scailquin, toutes les sociétés de logements s’étaient néanmoins mobilisées pour proposer des projets solides et ambitieux que la ville a alors introduit en un gros dossier de 15 projets pour 182 logements.

La ville de Namur a été sollicitée par l’ensemble des groupes Amnesty International namurois pour l’adoption d’une motion de soutien en faveur d’une personne menacée, Madame Laisa Santos. 

Notre statut de capitale peut largement influer sur le maintien en vie d’une personne menacée. Ne pas répondre positivement à l’appel d’Amnesty International serait contradictoire à notre engagement en faveur des droits humains aux côtés de cette association depuis de nombreuses années.