Namur par son offre plurielle connaît une réelle dynamique immobilière et l’on ne peut que s’en réjouir ! Les initiatives privées (entreprises et citoyens) contribuent à l’ambitieux renouveau amorcé par la Ville de Namur à travers les divers projets structurants publics (Confluence, Grand-Manège, maison de la Culture, etc.). Ce renouveau permet l’émergence attendue d’une centralité renforcée et étendue, participant à une dynamique urbaine nouvelle pour promouvoir Namur comme une capitale politique et administrative.
Ce dynamisme s’exprime pour des projets d’envergure qui touchent et servent l’intérêt général. Il est cependant important de souligner que plus de la moitié des demandes de permis d’urbanisme délivrés durant l’année écoulée (2016) concernent des projets de vie pour des particuliers comme des constructions, des rénovations ou extensions. 50 % des dossiers annuels traitent de la confortabilisation de logement comme c’est souvent le cas via une extension en vue d’y ajouter une chambre. Les autres types de permis octroyés concernent par exemple des enseignes de commerces (7 %) ou encore des démolitions (4%).
Des près de 4000 dossiers traités en 2016 par l’Urbanisme (tous les chiffres sont issus du service communal de l’Urbanisme de la Ville de Namur - 1/02/2017), contrairement à ce que l’on penser, seuls 25 % des dossiers concerne des permis d’urbanisme. Nombreux sont donc les autre actes à poser entrant dans le champ de l’urbanisme. Près de 70 % sont des informations données à la demande des notaires dans le cadre de transactions immobilières (vente, succession etc.).
1/5 des dossiers concerne la création de logements.
Une telle dynamique exige de la part de le Ville, un service de proximité et de qualité. Ainsi, des 10 décisions prises sur des demandes de permis d’urbanisme, 8 concluent à l’octroi du permis ce qui s’avère un beau bulletin dont on peut se réjouir !
Dans le cadre des dossiers concernant la création de logements (par construction de maisons, d’appartements, de rénovation, etc.), sans les nécessaires refus de permis concernant des projets inacceptables de division de maisons en petits logements de piètre qualité, on passerait même à un pourcentage de 95 % de dossiers acceptés !
Ceci est un gage d’un service public de qualité apporté au citoyen pour lequel le permis d’urbanisme ne doit plus générer une crainte mais bien une image positive et constructive d’un projet à dessiner en concertation avec la Ville de Namur.
Stéphanie Scailquin, Echevine de l’Urbanisme, précise que nous n’atteignons pas ce taux d’octroi de permis par hasard. Il est le fruit d’un accompagnement des projets par les services communaux, clé de l’aboutissement favorable des dossiers. Cet accompagnement consiste de façon pratique à pouvoir donner principalement les premières informations au guichet de l’urbanisme et à interagir avec nos architectes afin de recueillir un avis clair de sorte à poursuivre sereinement l’élaboration du dossier.
Cette co-construction déjà bien amorcée à Namur se devra d’être la norme en 2017 suite à l’entrée en vigueur du nouveau code de l’urbanisme (le CoDT entrera en vigueur le 1er juin prochain) qui fixera des délais de réponse contraignants pour les décisions sur les permis d’urbanisme.